Pour l’Euro d’athlétisme, Mayer assume son statut de favori. Et il le fait depuis bien longtemps déjà. Les 24ᵉˢ Championnats d’Europe d’athlétisme débutent aujourd’hui et se dérouleront donc du 6 au 12 août 2018 à Berlin, en Allemagne, comme en a décidé en novembre 2013 l’Association européenne d’athlétisme.
Une occasion pour nous de nous pencher sur ce jeune français sur qui vous devriez peut-être placer une petite mise sur des sites de paris en ligne comme Unibet. Car Kévin Mayer semble vraiment intouchable en ce moment, si on en juge son fascinant parcours qu’il devrait nous réserver tout au long des dix épreuves du décathlon des Championnats d’Europe d’athlétisme, mardi et mercredi à Berlin. Il expliquera même : « Le statut de favori, je le porte avec moins de pression qu’avant les Mondiaux de Londres 2017. Il y a de la pression comme d’habitude, mais l’expérience fait que j’arrive à gérer de mieux en mieux. ».
Le blond Montpelliérain reste en effet invaincu à ce jour et depuis sa médaille d’argent aux Jeux de Rio, assortie d’un record de France avec 8834 pts. Il a alors enchaîné le titre de champion continental en salle de l’heptathlon, remporté l’or du décathlon aux Mondiaux londoniens et le sacre de champion du monde 2018 à l’heptathlon.
On peut donc assurément dire que tous les voyants sont au vert pour cet athlète qui agite les cotes sur Winamax. Pas de blessure et des performances rassurantes sont des éléments clés qui nous laissent à penser qu’il devrait se montrer plutôt efficace. Surtout si on en juge ses résultats au gré des disciplines testées ces derniers mois. Il ajoutera même : « Ce dimanche matin, j’ai fait une séance de longueur où j’avais des sensations incroyables. ».
Il ne s’en cache pas et il est donc plutôt motivé par un objectif bien déterminé : celui de remporter le titre. Il rappellera par exemple, à cette occasion : « Le but principal, c’est d’être champion d’Europe. Ce serait mon premier au décathlon. ».
Nul doute que ce jeune athlète de 26 ans tentera prochainement de remporter le record du monde actuellement détenu, avec 9045 points, par l’Américain Ashton Eaton. Mais en attendant, retour en coupe d’Europe…Mayer est en fait en plein dans la moyenne d’âge de la jeune équipe. Une équipe qui vient tout juste de débarquer dans la capitale allemande pour en découdre au cours de cet Euro 2018 et qui semble prometteuse, d’autant plus que les statistiques attestent que c’est en effet aussi autour de 26-27 ans qu’on bat les records du monde au décathlon.
À cette occasion, son entraîneur Bertrand Valcin explique : « Le record du monde, c’est la première année où on commence à en parler. On a mis des mots dessus et Kévin nous dit qu’il a besoin de ça pour aller plus loin. La façon dont il en parle, ça me plaît. Mais ce qui compte, c’est qu’il soit là dans l’optique d’un championnat. S’il commence à focaliser sur le record du monde, ce n’est pas une bonne solution, c’est se battre contre soi-même. ».
De son côté, le décathlonien français avait expliqué en juin : « Je ressens le besoin de me préparer dans chaque épreuve individuellement, mais pas de les enchaîner. Certains en ont besoin pour se rassurer. C’est peut-être une prise de risque, mais j’assume. Ces dernières années, j’ai acquis une maturité technique et j’ai moins d’épreuves à risques qu’auparavant. ».
Mais il faudra prendre en compte que, malgré sa fidèle préparation parcellaire, Mayer est âgé de 26 ans et qu’il n’a plus disputé de décathlon de préparation depuis Götzis, en Autriche, le 28 mai 2016. Mais il aura délivré des certitudes acquises au cours des deux dernières années, lui permettant de se voir attribué une marge de réussite et un avantage sur ses adversaires. Une marge qui peut finalement conforter l’optimisme. De plus, on sait que celui qui s’annonçait comme son principal rival, l’Allemand Rico Freimuth, a déclaré malheureusement forfait sur blessure. Sans compter que dans ce camp allemand, on retrouve également un Niklas Kaul, détenteur du record du monde juniors avec 8435 pts en 2017, qui reste cependant encore un peu tendre.
Mais il ne faut pas oublier également qu’il existe le revers de la médaille à cette position confortable de favoris. En effet, tous les athlètes s’accordent à dire qu’il existe une pression lorsque l’on a cette marge, car on a encore plus peur de faire zéro. Et le zéro de la perche, pourtant la discipline forte, est une crainte effroyable. On se souvient par exemple que le triomphe mondial avait été précédé d’une grande frayeur à Londres avec un Mayer qui avait franchi, certes, 5,10m.… mais seulement au dernier essai et en touchant la barre. Le décathlonien se rappelle : « J’avais fait une chute un mois avant. La peur de piquer était présente. ».
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