La Coupe du monde de rugby à VII vient de s’achever avec une très bonne nouvelle pour la Nouvelle-Zélande qui conserve ses deux titres. En effet, elle vient de réaliser un carton plein à la Coupe du monde de rugby à VII en conservant son titre, à la fois chez les hommes et chez les femmes. Les All Blacks l’on emporté dimanche 22 juillet face à l’Angleterre sur un score de 33-12 en finale du tournoi masculin à San Francisco. Une très belle performance qui suit l’exploit des Black Ferns, qui avaient alors montré la voie la veille en s’imposant face aux Françaises (29-0) en finale du tournoi féminin.
C’est en effet la toute première fois, depuis la création de l’épreuve, qu’une nation parvient à conserver son titre à la fois chez les hommes et chez les femmes. Parmi cette équipe masculine, on retrouvait alors Tim Mikkelson, qui était déjà présent lors du premier triomphe de l’équipe à Moscou en 2013. Mais si les All Blacks viennent de remporter le titre, il faut savoir cependant qu’ils reviennent de loin et qu’ils ne partaient pas favoris cette année. Les tenants du titre feront preuve d’une campagne plutôt discrète dans le circuit mondial, avec une 3e place au classement, et enregistreront même une seule victoire en dix étapes, au Cap.
On a pu assister à une évolution dans le championnat d’une équipe en assez grande difficulté, qui aurait très bien pu être engloutie et disparaître dès les quarts de finale contre la France. Elle a en effet écopé de trois cartons jaunes consécutifs reçus rien qu’en première période. Un assez lourd handicap qui a pesé en conséquence sur toute la partie, mais leur défense a alors tenu si bon qu’ils ont survécu, sans pour autant briller (12-7).
C’est ensuite en demi-finale que les All Blacks hausseront le ton. Ils parviendront en effet à éliminer les champions olympiques fidjiens (22-17). Une affiche incroyable qui procurera alors un match d’une très grande intensité. Mais c’est en finale qu’ils seront les plus démonstratifs, avec une supériorité vis-à-vis de l’Angleterre qui s’est alors très vite fait ressentir. Une équipe qui profitera de nombreuses erreurs adverses, voyant même Sione Molia inscrire un rapide doublé dès les 1e et 4e minutes de la rencontre, devançant alors Joseva Ravouvou qui ne manquera pas de creuser l’écart à la 9e pour un score de (19-7).
L’Angleterre tentera de se révolter. Ruaridh McConnochie sera alors l’auteur du second essai des siens à la 12e minute pour tenter de remonter (12-19), mais le banc néo-zélandais enfoncera définitivement le clou avec deux essais supplémentaires et décisifs pour la victoire du match et du Championnat du monde.
Les Français n’auront été champions du monde que dans le foot cet été. Côté coupe du monde de rugby à VII, la conclusion est plutôt frustrante pour la nation qui verra donc son équipe de France masculine de rugby à VII prendre dimanche la 8e place de la Coupe du monde. Ce sera suite à une nouvelle défaite face à l’Écosse, en prolongation à San Francisco et sur un score final très serré de (29-24).
Des Bleus qui obtiennent un meilleur classement qu’au circuit mondial, bouclé à une décevante 13e place, alors qu’ils ont été éliminés la veille de justesse (12-7) par la Nouvelle-Zélande en quarts de finale. Ils doivent cela à leur bilan de 2 succès pour 3 revers et n’avaient pas su profiter assez de l’exclusion temporaire de trois Néo-Zélandais lors de la rencontre. Le scénario inverse se reproduira alors dimanche, mais avec la même issue négative pour eux.
La France a réussi cependant à résister aux Écossais. Et ce, malgré trois cartons jaunes reçus. Deux premiers simultanément en début de match pour Jean-Pascal Barraque et Pierre Boudehent, auteurs d’un double plaquage jugé dangereux, et un dernier évitable pour Paul Bonnefond, coupable d’être parti avant la balle sur un renvoi de Terry Bouhraoua. Mais, même si la France dispose de jeunes prometteurs, l’Écosse a su montrer cependant qu’elle était supérieure, plus particulièrement au travers de ses remontées de terrain dévastatrices qui aboutiront alors à un premier essai synonyme d’égalisation (24-24), puis à une ultime cavalcade en prolongation qui scellera définitivement tous les espoirs français.
Des Bleus qui repartent donc de Californie avec des regrets. Mais il ne faut pas se démoraliser pour autant, étant donné qu’ils ont montré qu’ils avaient cependant des possibilités de se tourner avec un peu plus de confiance vers la quête olympique de 2020, ayant été vainqueurs de l’Australie (22-17) en huitièmes de finale. Miserez-vous sur les Bleus lors de leur prochaine rencontre sur Bwin ou Netbet ?!