Le Mondial de volley s’annonce plutôt bien pour l’équipe des Bleus qui vont tomber contre un géant chinois, qui reste cependant balbutiant.
Démarrage du Mondial pour les Bleus
C’est le grand jour. Les Français lancent leur Mondial contre la Chine aujourd’hui, mercredi 12 septembre à partir de 13h00. La rencontre se déroule en ce moment même à Roussé en Bulgarie et vous avez encore le temps de miser sur l’équipe de votre choix sur NetBet. La France affrontera ici un géant qui reste fragilisé, car encore balbutiant sur la scène du volley international, comme nous avons pu le constater lors de la saison dernière, dans les clubs de Shanghai et de Pékin.
L’équipe masculine de volley débarque dans cette ligue où les méthodes de travail ne sont pas encore au niveau de ce qui se fait encore actuellement en Europe. En effet, ce sport est surtout populaire du côté des femmes qui ont quant à elle un sacré beau palmarès à leur actif, étant trois fois championnes olympiques, en 1984, 2004 et 2016. Le joueur Lyneel, sélectionné dans cette équipe des Bleus et qui a décroché le titre national avec Shanghai explique : « On a souvent joué contre des équipes bien plus faibles et à l’entraînement ce n’était pas fou-fou. Ce n’était pas aussi bien ficelé qu’en Europe. ». Tillie, un grand voyageur qui a déjà connu les États-Unis, l’Italie ou encore la Turquie et la Pologne confirme de son côté : « Les clubs sont en retard. C’est moins pro. ».
Ces deux Français ont en tous cas reçu un traitement de faveur. Tout comme c’est le cas pour tous les étrangers, dont le nombre est limité à deux par équipes et sur lesquels sont plutôt concentrés les moyens financiers. Tillie déclare à cette occasion que la proposition de Pékin était « deux fois supérieure » à celles des clubs européens qui s’intéressaient à lui. Tout comme Lyneel, qui explique de son côté : « J’étais comme un roi qui partageait la vedette avec l’Argentin Facundo Conte. À l’hôtel, on ne mangeait pas chinois avec les autres joueurs. Ils nous trouvaient de la nourriture à l’européenne. En voyage, on était en chambre individuelle alors que les Chinois étaient à deux. On logeait au centre de Shanghai quand les autres étaient dans un campus. ».
Des problèmes linguistiques dans l’équipe
Rien de bien grave en soi et de bien handicapant, mais il faut bien avouer que l’intégration de ces joueurs a été évidemment limitée par la barrière de la langue. On sait aujourd’hui que la communication se fait toujours par l’intermédiaire d’un interprète.
Lyneel a aussi été frappé par un certain nombre de particularités chinoises, et plus particulièrement par ces restrictions et limitations imposées à l’usage d’internet. Il se trouve étonné et explique : « Pas de Google, pas d’Instagram, pas de Whatsapp, pas de Facebook, un calvaire ! ».
Mais il faut savoir cependant que l’attaquant-réceptionneur sort avec « plein d’images dans la tête » d’une expérience, qu’il n’a cependant pas prolongée pour des raisons privées. Il rejette la théorie ou les rumeurs qui disent qu’il a le mal du pays. Il sera en Pologne à Jastrzebski cette saison alors que Tillie, quant à lui, a rempilé avec Pékin.
Raul Lozano pour la Chine
Ayant pour ultime objectif de faire franchir un palier à la sélection, la Chine a fait venir un entraîneur étranger. Il s’agit donc de l’Argentin Raul Lozano qui peut à son tour surtout compter sur un excellent pointu en la qualité de Jiang Chuan, ou plus communément appelé « Trench ». C’est un surnom à l’américaine qu’on lui a donné dans son championnat, comme c’est le cas pour la plupart des autres joueurs locaux.
Se rappelant la défaite des Bleus (3-2) en juin dernier en Ligue mondiale, le fils du sélectionneur raconte : « C’est le meilleur joueur chinois. Il nous a bien défoncés cet été ! Ils sont très physiques et très grands, mais techniquement on est meilleur. ». Reste à savoir si les parieurs suivront cet avis en misant le tout pour le tout sur une victoire des Bleus sur ParionsSport !
Il est important de relever qu’au Mondial, la France ne pourra pas se permettre ce genre de faux pas. Si les Bleus se ratent, il faudra alors hypothéquer d’entrée ses chances de médailles, car les résultats du premier tour seront conservés au second. Sans compter que dès demain, jeudi 13 septembre 2018, c’est un choc contre le Brésil, champion olympique en titre, qui les attend fermement. Une occasion pour vous de vérifier les cotes sur Bwin et de miser juste sur celui que vous voyez aujourd’hui ou demain gagnant !