Ce mercredi sera plutôt sombre pour Monaco qui voit Guingamp et Caillard gâcher totalement le retour de Jardim sur le terrain lors de la Coupe de la Ligue. On ne peut cependant que se satisfaire de l’explosion de joie des Guingampais, vainqueurs de Monaco à l’issue des tirs au but en demi-finale de la Coupe de la Ligue, le 29 janvier 2019 au Roudourou.
Guingamp et son gardien Marc-Aurèle Caillard, qui est alors entré pour la séance des tirs au but, ont tout naturellement gâché le retour de Leonardo Jardim sur le gazon. Et ils le feront en éliminant Monaco (2-2, 5-4 aux t.a.b.) qui a pourtant mené 2-0, hier, mardi 29 janvier 2019 dans cette demi-finale de Coupe de la Ligue suivie par des milliers de parieurs en ligne sur ParionsSport.
Il faut bien avouer que nous avons tous assisté hier soir à un match complètement fou. Le dernier et l’avant-dernier de Ligue 1 ont livré en effet un spectacle de toute beauté bercé par une tension et une pression à couper au couteau. Mais ce sont les Bretons, déjà tombeurs du Paris SG en quarts, qui iront pourtant à Lille le 30 mars prochain. Leur objectif sera donc ici d’aller chercher une improbable place européenne face à Bordeaux ou face à Strasbourg.
Mais si Guingamp a remporté son ticket, il faut dire que cela n’est pas du tout dû au hasard. C’est en effet lors de la troisième séance de tirs au but, remporté après Angers et Nice, que tout s’est joué. Et nous irons plus loin en affirmant que c’est grâce au coup de poker de Jocelyn Gourvennec, qui a gardé son dernier changement jusqu’au temps additionnel pour faire entrer Caillard, que le club obtiendra son sésame. Il aura gardé en effet ce joueur, à l’image d’un joker de dernière minute alors qu’il est spécialiste de l’exercice.
Dès le début de la rencontre, rien ne laissait présager ce renversement de situation. En effet, Monaco se montrera sous son plus beau jour pendant 45 minutes, laissant croire à tout le public de ce match à un retour des plus belles heures de Leonardo Jardim. Un joueur qui faisait en effet son incroyable retour juste après l’éviction plutôt surprise de Thierry Henry. Monaco se dotait alors ici avec ce technicien d’une défense compacte, faisant preuve de contres tranchants et d’un réalisme impitoyable dans le jeu…
Monaco subira pourtant quelques tacles avec l’expulsion de William Vainqueur dès la 14e minute. Une décision prise par l’arbitre Jérôme Brisard après recours à la VAR pour un tacle violent sur la cheville gauche de Marcus Thuram. Ce petit incident ne semblait pas pourtant mettre de grain de sable dans la belle machine monégasque qui faisait alors preuve d’une mécanique bien huilée.
José Leonardo Nunes Alves Sousa Jardim, nouvel entraîneur de l’AS Monaco, devait cependant faire avec l’absence de Naldo, suspendu et de Falcao. Il avait pourtant avalisé le recrutement hivernal effectué sous son prédécesseur en titularisant, outre Vainqueur, Fodé Ballo Touré à gauche de la défense, Gelson Martins en attaque et Cesc Fabregas au cœur du jeu.
Le Portugais Gelson Martins, prêté par l’Atlético Madrid, a d’ailleurs été l’architecte de tous les meilleurs coups du premier acte de ce duel sur le terrain. Il effectuera par exemple une excellente frappe, malgré quatre adversaires sur le dos, qui était arrivée alors après une déviation dans les pieds de son compatriote Rony Lopes, dos au but. Ce dernier relèvera la balle et marquera sur retourné à la 18e minute (0-1). Un but qui bouleversera alors toutes les cotes sur NetBet.
Il suffira plus tard de tout juste six minutes, pour revoir le joueur servir sur une contre-attaque après un corner guingampais, Aleksander Golovin. Ce dernier sera alors l’auteur à la 24e minute d’un missile en angle fermé dans la lucarne de Kalle Johnsson (0-2). Le club monégasque fera alors preuve ici d’un réalisme qui a encore failli frapper à la 89e. En effet, une frappe de Fabregas a flirté avec le poteau, tentant de concrétiser ce qui était alors la seule action monégasque de cette seconde période de jeu…
Nous avons alors affaire ici à un scénario idyllique pour le retour de l’entraîneur portugais et lors de cette première mi-temps. Mais ce scénario va vite se transformer en cauchemar juste avant la seconde, déraillant et venant lui rappeler le chantier qu’il lui reste à mettre en œuvre avec son équipe pour redorer le blason du Rocher.
Alors qu’elle s’était montrée solide pendant une grosse demi-heure, la défense de l’ASM s’est progressivement fissurée. Et ce n’est pas Benoît Badiashile, dont la jeunesse de 17 ans s’est effectivement vue sur le terrain, qui permettra au club de prendre le large. Le jeune sportif a déjà été trop facilement éliminé par le jeu de corps d’Alexandre Mendy sur la seule vraie occasion bretonne de la première période. Nous sommes alors pendant la 35e minute de la rencontre et il lancera involontairement, au travers d’une intervention ratée, ce même Mendy au retour des vestiaires pour le but de l’espoir à la 46e (1-2).
La seconde période sera alors bien moins festive pour Monaco qui voit l’égalisation de Thuram, d’une frappe de 25 mètres, lui assener une sacrée douche froide. Thuram qui, au passage, inscrit alors ici son 11e but sur les 26 par l’En-Avant cette saison et qui a laissé Danijel Subasic, masqué, sans réaction à la 55e pour le (2-2).
Mais le gardien croate aura fait ce qu’il a pu pour sauver la baraque en seconde période. Il sera par exemple à l’origine d’une main droite solide sur une frappe de Christophe Kerbrat à la 74e ou sur un tir vicieux de Marcus Coco à ras de terre à la 83e. Danijel Subasic stoppera également les tentatives d’Eboa Eboa et surtout une très balle de match pour Thuram lors des tirs au but qui a agité l’univers du pari en ligne sur des sites comme Unibet ou encore comme tous ceux que vous pouvez retrouver sur notre portail sportif chaque jour.