Les grandes équipes se donnent à fond, les petites se démarquent, rien ne va plus dans ce Mondial 2018 où tout est chamboulé. On retrouve des favoris qui font preuve d’inefficacité sur le terrain, et d’autres équipes qui surprennent jour après jour. Mais après tout…n’est-ce pas justement cela la force d’un mondial réussi ?
Nous vous proposons aujourd’hui de faire un peu le point et la situation sur les équipes qui ont fait la une de la presse sportive autour de ce Mondial-2018 et qui restent les équipes au plus fort potentiel dans ce mondial pour le moment. Voici donc un point sur le Portugal, mais aussi sur l’Espagne ou encore l’Uruguay. De grosses équipes pour qui il est temps à présent d’avancer, en passant la vitesse supérieure.
Vous avez dû certainement vous rendre compte au fil des matches que la Coupe du Monde est désormais bien lancée et que les marques sont prises pour chaque équipe à présent. Pour toutes les sélections qui viennent de passer leur premier match sur le gazon russe, il est temps de penser à la nouvelle et suivante étape des huitièmes de finale. Si on fait le bilan à ce jour, on sait que l’Espagne et le Portugal dans le groupe B peuvent facilement se rapprocher, et que l’Uruguay pourra certainement y accéder ce mercredi 20 juin, à condition pour ces trois-là de s’imposer respectivement contre l’Iran, le Maroc et l’Arabie saoudite.
Lorsqu’ils ont affronté le Portugal lors de ce match annoncé comme un choc ibérique du vendredi 15 juin, l’Espagne a rassuré sur son état psychologique face à cet adversaire redouté. Les Espagnols se sont effectivement montrés particulièrement saignants, juste après le limogeage de leur sélectionneur Julen Lopetegui. Isco déclarera même à ce moment : « Nous sommes plus forts dans l’adversité. Il y a eu un contretemps, mais l’équipe est allée de l’avant en restant unie. ».
Si vous pariez en ligne sur Unibet, il faut savoir que l’Espagne est à ce jour toujours dans les petits papiers des joueurs, et considérée, plus que jamais depuis son premier match, comme une des favorites. Mais il faut bien avouer que les piètres performances de la concurrence comme l’Argentine ou encore le Brésil y sont pour beaucoup dans tout ça. Deux équipes qui ont été tenues en échec respectivement par la Suisse et l’Islande (1-1 à chaque fois). Parmi ceux qu’on attendait et qui ont raté littéralement leur entrée dans la compétition, on retrouve également l’Allemagne, championne en titre, battue par un Mexique (1-0) plutôt motivé, mais pas vraiment explosif. Tout cela permet à l’Espagne de rêver à une belle progression dans ce Russie 2018, à condition d’engranger des points et de soigner la différence de but, histoire d’optimiser les chances de terminer en tête du groupe B et d’éviter ainsi l’Uruguay, le potentiel premier du groupe A à ce jour.
Mais il faudra faire cependant très attention à cette équipe d’Iran. C’est une équipe coachée par un autre ancien du Real Madrid, Carlos Queiroz, qui peut provoquer des surprises sur le terrain ce mercredi de match.
Mais il ne faut pas oublier que le Portugal n’a pas gagné non plus son premier match. Même si ce nul contre son rival ibérique sonne quasiment depuis le coup de sifflet final comme une victoire. Il faut bien avouer qu’on se demande encore à ce jour quel aurait été le score face à l’Espagne, si le Portugal avait été privé de leur capitaine et superstar Cristiano Ronaldo qui les a complètement portés là où ils sont actuellement, tenant en échec le grand favori de leur poule et pouvant à présent espérer terminer en tête de leur groupe.
Mais si le Portugal veut briller, il lui faudra impérativement soigner la différence de but. Le premier qui pourrait en faire les frais sera alors certainement Hervé Renard et sa sélection du Maroc. Le sélectionneur et ses joueurs restent encore aujourd’hui particulièrement déçus après leur défaite surprise contre l’Iran. Un match cauchemardesque qui concédera une victoire suite à un contre son camp au bout du temps additionnel. Mais si on en croit le moral des troupes et du coach, on se rend compte que les Marocains se veulent toutefois toujours aussi motivés pour la suite du tournoi. Le milieu de terrain Fayçal Fajr postera même sur les réseaux sociaux : « Si je dis qu’on ne croit pas à cette qualification, ce serait mentir. ».
Rien n’est donc perdu pour cette équipe du Maroc qui doit notamment sa place au Mondial à une très belle défense. Un bloc qui est emmené par l’expérimenté Mehdi Benatia. Mais il ne faudra pas oublier de l’autre côté le paramètre « Ronaldo » et son insatiable envie de conquérir le plus beau des trophées qui manque cruellement à son tableau de chasse. Plus motivé que jamais à remporter cette coupe, il a les arguments pour perforer ce mur marocain. Il vient de le prouver en plaçant un triplé aux champions du monde 2010 vendredi dernier.
Pour finir, il est temps pour l’Uruguay de se réveiller un peu. C’est en fait ce qu’exige la compétition pour Suarez et Cavani qui ont gagné, certes assez péniblement il faut bien l’avouer, leur match d’ouverture. Ce 1-0 face à une sélection égyptienne privée de Mohamed Salah n’est pas vraiment un exploit, d’autant plus qu’on s’est retrouvé pendant cette rencontre face à peu d’action de la part du duo star Luis Suarez et Edinson Cavani qui devront donc profiter chacun de ce deuxième match de ce mercredi 20 juin pour débloquer leurs compteurs. Ils rencontreront une Arabie Saoudite entachée par un match subit contre la Russie et dans lequel elle reste sur 5 buts encaissés. C’est ici une occasion pour cette équipe de devenir certainement le souffre-douleur de buteurs momentanément en manque d’inspiration…comme ces deux stars de la Celeste.
Pour l’Uruguay, les calculs sont plutôt simples. Si la sélection emporte son match ce mercredi, elle sera alors qualifiée pour les 8es. Ce sera le cas également pour la Russie, pays-hôte qui n’avait pas gagné un seul match en 2018 avant ce Mondial.
Il ne faut pas oublier que la Sbornaïa a inscrit 8 buts en deux matches depuis l’ouverture du tournoi et que Denis Cheryshev est devenu pour le coup et avec ses 3 buts, le meilleur buteur de la compétition, à égalité avec Cristiano Ronaldo qui a bien l’intention aujourd’hui de repasser en tête de ce classement personnel et égocentrique.